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06 Apr

De la mort à la vie

Publié par Sylvain MUTOKE Tshibuabua  - Catégories :  #Méditation biblique

De la mort à la vie

« Moi, je suis la résurrection et la vie », L’Evangile de ce dimanche (Jn 11, 1-45)raconte la résurrection de Lazare, un ami de Jésus. Jésus se réjouit de ne pas avoir été présent le jour de la mort de Lazare car sa résurrection servira d’enseignement pour les disciples. La résurrection de Lazare annonce en effet la Résurrection de Jésus et, par Lui, la nôtre. Celui qui a donné à son Fils le pouvoir de rappeler Lazare d’entre les morts nous met sous l’emprise de l’Esprit de vie. Les apôtres comprennent ainsi que tout pouvoir a été donné à Jésus, maître de la vie et de la mort. C’est le premier enseignement de ce récit. Nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à la mort de nos proches. Mais le Seigneur nous révèle que la mort ici-bas est aussi le commencement d’une autre vie, dans le Royaume des Cieux. Cette « autre » vie, avec le Christ et dans l’éternité, il nous est impossible de l’imaginer. Mais celui qui a créé l’univers infini nous offre, à nous ses créatures, d’entrer dans l’infini de sa présence. Jésus rencontre aussi Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare. A la première, Jésus demande un acte de foi : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jn 11, 25-26). Cette question s’adresse aujourd’hui à chacun d’entre nous. Croyons-nous que Jésus est la Résurrection et qu’à notre mort, nous vivrons avec lui ? Il n’est pas rare que des chrétiens perçoivent leur foi simplement sous l’angle d’une « règle de vie », d’une « protection » ou d’un « système de valeurs ». Mais notre foi est avant tout une foi en la Résurrection de Jésus, une Résurrection à laquelle nous sommes appelés nous aussi, à participer. St Paul, dans l’Epître aux Ephésiens, dit : « Avec lui, il nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux, dans le Christ Jésus » (Ep 2,6). A la question de Jésus, Marthe répond « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois » (Jn 11, 27) mais lorsque Jésus demande de rouler la pierre, elle s’exclame : « Mais Seigneur, il sent déjà, voilà quatre jours qu’il est là » (Jn 11, 39). La foi de Marie a besoin de grandir. Jésus l’accompagne dans ce chemin, tout comme il le fait pour chacun d’entre nous afin que nous croyions et proclamions que le Seigneur nous offre une place dans son Royaume. Avec Marie, la deuxième sœur de Lazare, Jésus révèle la compassion qu’il éprouve pour les hommes. Il voit Marie pleurer. Il en est bouleversé et, à son tour, pleure (Jn 11 ,35). A Marie, Jésus ne propose pas un long discours, comme à Marthe, mais il est avec elle et pleure. Par sa compassion, il a ainsi mis fin aux larmes de Marthe. Par sa passion, il a ôté toute larme du visage de son peuple. Lorsque nous aussi nous pleurons, le Christ pleure avec nous. Enfin, Jésus ordonne d’enlever la pierre et prie en levant les yeux au ciel : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé (…) » (Jn 11, 41). Il s’écrie ensuite d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » (Jn 11, 43). Cet ordre de Jésus, proclamé fortement, peut surprendre. Il nous montre avant tout que c’est le Seigneur qui nous libère. Lui seul est vainqueur de la mort. Sans le Christ, Lazare serait resté mort. Mais c’est la volonté de Jésus qu’il vive et sa victoire sur la mort se fait avec puissance. La fin du récit mérite aussi notre attention. Jésus dit à ceux qui l’entourent : « Déliez-le, et laissez-le aller » (Jn 11, 44). Si ce retour à la vie se fait en raison de la volonté et de la victoire de Jésus, elle passe aussi par des médiateurs que le Seigneur envoie, ceux qui vont ôter les bandelettes et le suaire qui entourent le corps de Lazare. En ce temps de carême, nous pouvons entendre ce double appel de Jésus : d’une part, à sortir nous-mêmes des tombeaux de la peur et du péché mais aussi à ôter les bandelettes de nos proches, véritables cordes qui les empêchent d’entrer dans la vraie vie. Il ne nous reste que quinze jours d’ici Pâques. C’est l’occasion d’oser un jeûne qui nous offre une plus grande liberté à l’égard de ce qui nous emprisonne. Accueillons le sacrement de la réconciliation comme la grâce d’être déliés de nos péchés. Accueillons l’invitation à la prière comme une plus grande intimité avec Dieu. Enfin partageons avec les pauvres par la deuxième collecte de Carême

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